mardi 28 juin 2011

Marathon de forge les eaux

Réveillé a 5h30, pas de stress, un bon café au lait avec du pain, je mange léger le matin. Je sais le café au lait n'est pas conseillé mais il me permet d'éliminer et de courir léger. J'ai le dossard 13.
Départ 6h45 arrivée à forge à 8h00 dans le brouillard normand.
Nous repérons les lieux. Je profite des échauffements proposés par la prof. C'est bon enfant et on s'amuse déjà, mon gamin fait le clown en essayant les positions.
8h30 les marathoniens rejoignent la ligne de départ au casino. Une légère pointe d'inquiétude et de doute, je ne suis pas prêt, enfin si, mais je ne sais pas, mais il va bien falloir y aller.
8h45 le départ est donné la bonne soixantaine de coureur inscrite s'élance au son d'une cloche et de la charriote de la maquilleuse. Un peut rapide pour moi je lève le pied je vise 6 min au km calmons nous.
2ème km: je suis tranquillement un groupe de 4 personnes qui sembles tenir un rythme qui me convient.
5ème km: je trouve mes sensations le rythme est un peut plus lent que ce que j'avais prévus mais je préfère assurer mon arrivée et les 4 personnes sont toujours avec moi, on continue.
1er ravito: je le zappe, j'ai de l'eau à l'orange et miel dans ma gourde.
9ème km: première côte prés de 1.5km, je garde le rythme et passe finalement devant. Je ne sais pas si c'est une bonne idée mais je vais surement perdre mon groupe. Pour moi l'effort reste le même j'essaie de le conserver.
2ème ravito: En haut de cote j'aperçois avec plaisir que 2 marathoniens du départ me suive. Je choisis les arbicos sécher sur la table une gorgé d'eau et laisse les dopettes dans mon sac. Je ne savais pas si je les utiliserais, mon choix est fait.
12ème km: Pause pipi du collègue, une centaine de mètre plus loin:
         -merci d'avoir levé le pied, me dit il.
         -pas de quoi, je ne finirais peut être pas sans vous.
Le rythme est donné nous ferrons surement ce marathon ensemble. Les Premiers semis marathoniens nous dépassent. J'ai la sensation d'êtres une tortue doublé par un avion de chasse, on les encourages, ils sont concentrés sur leur course, respect. Plus tard, non sans fierté, nous recevrons les encouragements des derniers semis.
14ème km: Le vétéran du départ (dossard 60) nous rattrape, il a suivi les semis après la difficulté de la première côte il nous suis quelque 100ène de mètre mais les montées successives du parcours le ralentisse nous ne le reverrons pas avant l'arrivée.
20ème km: le parcours est dur, je tiens le coup, mes 2 compagnons aussi. Il a déjà courus quelque semi. Elle n'a jamais courus de marathon. On discute un peut on se motive. Le fil des kms se perd. On commence a dépassé des retardataires, douleur dans un regard vide le doute se lis sur leur visage, c'est dur, on les encourages. Je me prends pour un extra terrestre, je soufre mais je cours toujours.
21ème km: 2h10 bonne moyenne on se félicite c'est du bon.
25ème km: je passe mon record de distance,  je court toujours, je remercie mes compagnons.  J'essaye de cacher mes doutes.
30ème km: le fils des km s'égraine mais les montées successives ont raisons du moral le brouillard s'est levé, la chaleur arrive très vite. On continue en alternant les distances courues et marchées. L'organisation est au top les carrefours sont bloqué bien en avance les soutiens sont francs. Seul bémol une flèche du parcours de l'année dernière nous à fait douter de la route. Merci a ce sympathique riverain de nous avoir aiguillé.
35ème km: On nous promet des descentes, et de l'ombre depuis tant de km qu'on y crois plus. Je réprime mes premières larmes mélange de fierté d'être là et tristesse de ne pas pouvoir finir.
39ème km: je cale, plus d'énergie, mon compagnon me propose une patte de fruit. Je l'accepte avec gratitude. Puis, on repart.
41ème km: mes loulous et ma femmes sont la. Le plus grand fini la course avec nous
41,192ème km: 4h40, je ne sais pas ou je suis, je remercie Baptiste et Laure. Ils font de même, mais je ne suis pas convaincu de les avoir vraiment aidés.
On nous applaudi, on reçoit une médaille, un panier garni, je suis arrivé, ravitaillement, "merde" mes yeux coules tout seul, mes enfants et ma femme m'entourent. C'est comme une boule de joie qui m'entoure. Je suis sur un nuage, grogui, courbaturé, drogué. Une approche de l'humilité m’envahis. Je suis fier des marathoniens.
Encore merci a ma femme, Sylvie, d'avoir supporté mon entrainement et de m'avoir accompagné. Elle m'a dit la prochaine fois…

4 commentaires:

  1. Bonjour, félicitations pour votre chrono sur ce parcours exigeant, moi j'ai fait le semi ( mon premier) que j'ai trouvé sympa mais difficile et justement je pensais aux marathoniens qui devaient en bavé
    J-Alex (dossard 326)

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  2. Très beau récit d'un marathon au profil bien difficile ! Bravo, un sacré mental !

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  3. superbe presentation!!! , et c'est vrai qu'a quelques kilometres l'emotion nous submerge pour notre 1 er marathon finisher!!

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  4. Merci pour ton commentaire Ludo
    Et Merci de m'avoir lu.
    Finisher mais t'est devant de 3'

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