Dimanche 26 Aout, après 7
semaines d'entrainements le jour de l'épreuve est arrivé. Ce semi marathon doit
me permettre de réaliser mon espoir: approcher des 1h30. Il n'en sera rien.
A 8 heure j'arrive sur
les lieux, je ne sais rien de cette épreuve sauf qu'elle commence à 9h30, se
termine avec un "chalenge du meilleur grimpeur" et fait 21.1km ;). Je
n'ai fait aucun repérage.
A mon arrivée je suis dans les 50 premiers (ce
sera la seul fois) je récupère mon dossard n°169. J'ai l'air d'un con avec mon
dossard et pas d'épingle nourrice pour l'attacher. L'organisation n'en a pas:
"interdit pour des raisons de sécurité" me répond gentiment le membre
du staff. C'est bien, mais je suis dans la oumpha. Ma prospection commence, pas
longue, le premier coureur que j'interroge ouvre une boite aussi grande que son
sourire et me tend triomphalement les 4 petits bouts de fer que je me promets
de ne plus oublier. Merci à lui.
Vingt minutes après mon arrivée
le parking est déjà plein. Il y a près de 170 pré-inscrit sur le semi, je ne sais
pas combien de personne parcoureront le 10km. Bref cela fait du monde. Je me mets
à la recherche de la ligne de départ située à proximité de la mairie. A l'endroit
indiqué je trouve la borne 1km mais pas de ligne de départ. Beaucoup de
personne recherche cette fameuse ligne.
9h00 je commence mon échauffement
les gambettes sont un peut lourdes mais pas d'inquiétude je me réveille
doucement. Ma nuit ne fut pas excellente mais pas nul non plus. Je tourne sur
la boucle du premier km en espérant trouver une marque du départ, mais non
rien. Je termine mon échauffement par 2 ou 3 *100 AS21. Puis tranquillement je
retourne vers la ligne de départ présumée, odeur de peinture, une belle ligne
vient d'être tracée sur l'asphalte. J'observe les concurrents de cette épreuve,
nombreux par équipes ou seul. Seul c'est le sentiment qui me domine à ce moment
là.
PAN: heu! Ma montre, ça bouge
mais ça ne bouge pas; Zen ce n'est que l'essai du starter. Quelques minutes après
2 coureurs pressés traversent la foule les bras en l'air un ordinateur portable
au bout de chaque pair de bras. Cocasse.
9h30 départ officiel, très vite
je me cale sur mon allure spécifique mini, soit 4'30" au km, je me sens un
peut rapide par rapport aux autres mais c'est l'allure prévu alors je ne doit
pas m'inquiéter de cela. Très vite je ne dépasse plus personne et personne ne
me dépasse non plus. Le rythme est pris allons y.
(nota dossard 169 a gauche)
Entre le 3éme et le 4éme km les
hostilités commencent: descente de 30mD-, puis première côte 7mD+, descente 10mD-,
puis 18mD+, puis 22mD- et "enfin" 40mD+. On en est au 6éme km,
premier ravito des cartiers d'orange et de l'eau. Ca y est je marche mes
entrainements à plat ou sur une côte ne m'ont pas habituer à ce rythme
cassant. J'accuse le coup et me dit que les prochains km vont sûrement s'aplanir.
Les 3km suivant sont en descentes
et à la sortie d'un virage de je pense, je voie une super descente… suivi d'une
super montée. La mort. Je tiens mon allure rapide en descente quitte à marcher
en montée. Du km 6 au Km 9 on descend 80mD- et en moins d'un km on remonte
40mD+
Au km 11 j'en peux plus,
jusqu'au km 9 j'étais dans les temps mais là… le ravito du km9 je crois, ne
proposait que des pierres de sucre et de l'eau. Impossible d'en manger une sans
marcher au risque de s'étouffer.
Péniblement je repars sachant
mon temps raté. Temps pis. Du km 12 au 19 c'est l'enfer. C'est relativement
plat mais je suis vidé, les oranges du ravito ne suffisent pas à réduire mon
manque. Je cours dans les pas du coureur devant, il ou elle est plus fort(e)
selon les cas. Je tiens seulement le rythme maxi possible mais sans excès dés
que je relance pour rattraper un coureur je ne fait qu'une dizaine de mètre. C'est
long.
Arrive le dernier ravito on est
a 2km de l'arrivée c'est le départ du "challenge meilleur grimpeur".
Joie le ravito est conséquent, orange certes, mais aussi raisins et abricots
sec au menu. Je me pose et alimente la machine. Je suis cuit mais j'irais au
bout. C'est parti pour deux km et je ne
le sais pas encore mais 106mD+. Mon rythme est calé sur 6'45" au km le cœur
fait un yoyo incroyable mais je monte sans mollir. Cela prendra le temps que
cela prendra mais je monterais. Dans le virage, la photo. Essayez de faire un
jolie sourire sans souffrances vous.
Le piège: Un petit panneau
indique 500m, c'est quoi 500m? Rien!, aller j'accélère. Malheureux, je fais 50m
dépasse mon lièvre et reprend ma vitesse de croisière. C'est terriblement long
500m.
Je termine en 1h48:25 soit
18minutes de plus que prévu et 8minutes de plus que mon plus mauvais temps.
Cela dit je suis quasiment en milieux de peloton que ce soit au scratch (103/217),
V1M (48/81) et même sur le chalenge je m'en sors bien (117/217).
Au final au 12éme km je n'ai que 2 minutes de
retard sur mon temps prévu, si l'altimétrie yoyo ne m'avait pas cassé… au 19éme
j'ai 12min de retard, sans la monté impossible j'aurais probablement mis 1h40.
Au vue de ces résultats et pour me réconforter je dirais que j'ai progressé. Le
travail en déniveler variable m'était inconnue jusque là, je me suis grillé les
ailes avec un rythme complètement variable. C'est tout de même un bon présage
pour le semi de Normandie plat de bout en bout.
Sur le graphique la zone marron c'est l'altimétrie.
Sur le graphique la zone marron c'est l'altimétrie.
bravo l'ami.en lisant ton compte- rendu ,je souffre un peu avec toi.sympa ton blog;-D
RépondreSupprimerIl est pas facile du tout ce semi !! Chapeau ! La dernière montée est assez impressionante ...
RépondreSupprimer@Jean-luc: Merci pour ton commentaire, Heureusement la récup a été facile.
RépondreSupprimer@David: impressionnante pour nous, mais quand je vois ce que s'avalent nos "montagnards traileur" sur fysiki je me sens tout petit.
C'est un semi assez physique, je trouve que tu t'en tire pas mal du tout, Bravo et maintenant bonne récupération à toi.
RépondreSupprimerMerci Rohnny, la recup est passé facilement. Je reprend la prépa pour le 4/11
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