Dimanche 30 Juin 2013
Après 100 jours de préparation le grand moment est enfin arrivé.
Mon sac est prêt et le réveil matinal.
Nous arrivons pour 8h, je récupère mon dossard (n°5) et mon panier cadeau.
Avant le départ
Départ dans une heure, je n'ai pas de stress (cela viendra avec le talent
dirait Sarah Bernhardt).
Ma préparation c'est bien passé. J'ai bien eu quelques douleurs a droite a
gauche mais rien de plus de 24h. Certaine séance était difficile mais rien
d'insurmontable.
Je prévoie un temps (finalement) optimiste 3h45 mais je n’ai pas d'autre
impératif que de m'amusé.
Avant le départ je vais faire quelques foulées, histoire de réveiller tout
les muscles. J'en profite pour mètre le pied (le gauche) dans un ruisseau pas
trop glop, et du coup faire un brin de toilette dans l'eau du lac. Je
débuterais donc ce marathon avec une chaussure lourde et une légère. Là encore
pas de stress. Ce sont les risques du métier et après tout si je veux équilibrer
je n'ai qu’à mètre l'autre pied dans le lac non? De toutes façon vue
l'entrainement quelques peux humide, je suis habitué à courir les pieds mouillés
et au bout de quelques km ce sera oublié.
Sur la ligne de départ
Je cherche le dossard 153. Nous sommes plus de 300, mais je trouve mon
homme. J'ai donc le plaisir de rencontrer
Jean-Alexandre Coureur qui a
repris la Cap au moment ou je commençais à faire des courses officiel. Il fait
partit des coureurs qui me motives sur la toile. Les quelques mots que l'on
échange sur la ligne furent très sympathique.
Le départ est donné
Le départ dans la monté de Forges les Eaux, donne le ton a cette course Je
suis très en dessous de mon temps prévu mais je suis dans le troupeau et il ne
me semble pas judicieux de commencer a slalomer. Après tout je n'ai pas encore
fait un km.
Les 21premiers km se font en compagnie du semis marathon. La première fois
ou j'ai fait cette course les semis nous avaient dépassés tel des avions de
chasse. Courir avec eux fut très motivant.
0.....21km
Mon temps de référence c'est 5'15 au km. Sur ce parcourt disons qu'il faut
le voir comme une moyenne si on ne veut pas se grillé dans les valons
successif. J’opte donc arbitrairement pour du 5:30 à 6:00 dans les montée et
4:30 à 5:00 dans les descentes. Je mise sur l'effort ressentit.
J'ai une impression de facilité étonnante. Je relativise en me disant qu'il
me faut tenir 42km. Mais le fait de courir avec les semis et d’être quand même
toujours en train de remonter des coureurs procure une sensation de force
étonnante. Je me doute bien qu'eux commence a fatigué et puiser dans leur
réserves alors que j'ai essayé de prévoir les miennes pour 42.km. Mais comme je
suis facile et que je suis là pour le plaisir j'essaye de réconforter les
autres participant avec quelques mots d'encouragement. J'en profite pour
admirer le paysage, le brouillard qui se lève. Mes gambes cours, elles sont
entrainer pour cela elles font le boulot que je leur demande, pendant ce temps
là ma tête bas la campagne. Je suis pourtant pleinement à ma course.
21...35km
Et là c'est le drame. Mais non seulement que les 250 semis marathoniens que
l'on a amené sur la ligne d'arrivée nous laisse continuer, seul, notre
aventure (lâcheurs ;)) ). A ce moment précis l'entrainement revient comme une porte qui claque.
C'est maintenant. J'ai passé le 21 en 1h49 ce qui est très bien j'ai un peut
d'avance sur mon temps mais pas trop. Mais la suite se fera seul.
Les kms semblent s’étirer au fur et a mesure de la course. Je fais beaucoup plus attention
à mon rythme. Pas au cardio car il me raconte n'importe quoi depuis le départ.
Partout on m'a dit le 30éme est terrible. Finalement il passe certes le mental
a pris le dessus mais cela vas le faire.
C'est au 33eme km que ça a commencé a merdé. En traversant le carrefour du
"beau lieu". Une cote courte mais bien raide et là, sensation de nausée. Je me rends
compte que depuis les derniers ravitos j’éprouve le besoin de me rafraichir la
casquette dans les baquets prévus a cette effet, la chaleur n'est pourtant pas
accablante. Mais je ne transpire presque plus. L'estomac est en grève et j'ai
raté le préavis. Les marques au sol de l'organisation ne sont plus que tout les
5km, je ne sais plus trop ou j'en suis.
35...41km
C'est, je pense, au 35éme que ma cuisse droite est coupé par une hache
d'arme. Autour de moi on en est tous là. Je l'étire un peut, essaye de marcher,
sans succès. Dans ma tête le calcul reviens 6km en boitant = 1h30 a 2h de
souffrance, ou 40' en courant. Tant bien que mal je repars, la deuxième cuisse s'y
met je marche quelques mètre et reprend mon trottinage. La souffrance est moins
raide en courant. Et je ne suis pas loin du temps prévus malgré tout.
Puis je fait une nouvelle erreur: je regarde ma montre qui me dit "35km"??? En fait j'en suis à
38 mais je n'ai pas vu la marque 35. Sur le papier rien n'est perdu 2km 15'
maxi mais dans ma tête il reste 6km impossible. Le ravito suivant indique 40km,
je remets mon esprit en place mais les douleurs, sourdes, dans les cuisses et le mollet
droit sont fortes. Plus de jus pour monté la cotes les nausées reviennes dès
que je relance un peut. Seul le plat ou la descente sont surmontable.
41km
La galette; Je dépose une gerbe dans la jolie rue avant la forêt, je perds
quelques minutes tout de même. Et là ça vas mieux, de toutes façons je suis
quasiment arrivé.
42km
La photo, et la descente vers la ligne d'arrivé. Terrible, chaque choc est
douleur dans les cuisses.
42.195km
Le tour du lac, la ligne. Je ne peux plus marché.
Resultat:
49/78 18/29V1H en 3h58:46
Meilleur temps Delafenestre David en 2h33:41 (SEH)
Meilleur temps femme: Khelalef Christiane en 3h26:44
Meilleur temps dans ma catégorie Montigny Franck en 2h48:50
Retro:
Un marathon difficile mais ou je me suis vraiment amusé, (Pour les néophyte: Oui il est possible de souffrir le martyr avec des gambes raides de crampes et de sourire quand même CF ci dessus).
(Re)Merciment:
Merci a ma femme d'avoir supporte mes 3 sorties hebdo.
Merci a la team "
Sport Training... entre amis :)" pour le soutiens avant pendant et aprés.
Merci a l'organisation
Merci a ceux que je n'ai pas citer mais qui se feront un plaisir de le dénoncer dans les commentaires.