vendredi 1 novembre 2013

Sensation



Souvent les gens me demande "mais pourquoi tu cours ?"

Je cours depuis 15 ans en fonction de mes disponibilités. Depuis 4 ans je participe à des Marathons et Semis-marathon, mes sorties d'entrainements sont donc passées de promenades à des entrainements structurés, plus ou moins difficiles en fonction de mes objectifs.

Alors pourquoi je cours ? Pour le plaisir.

Il y a dans la course a pied un moment que beaucoup de coureur on touché du doigt sans osé en parlé certainement, un moment ou l'entrainement structuré et contraignant laisse la place a une sortie "plaisir". Un moment ou l'organisme extrêmement affuté à la course à pied semble courir sans effort sans heurs. Un état de grâce, une communion avec soi et l'environnement.

C'est souvent à ce moment là, celui ou l'on ne s'y attend pas, que l'esprit semble prendre pleinement conscience du monde qui l'entoure. Semble faire partie d'un tout, le monde semble gravité autour de soi sans qu'on en soit le centre.

Cette sensation, cette communion, est extrêmement difficile à décrire. Je me souviens d'une sortie, un hiver très froid, quand à une centaine de mètre dans la plaine j'ai admirer la promenade et les jeux d'un couple de renard et de leur renardeaux dans la neige ; à cette instant le temps s'arrête; le froid disparaît, la douleur n'est plus, la crainte disparaît ; les renards mon simplement regarder sans peur apparente. Mais ces renards ne sont que l'image que je peux vous décrire, ces instant sont biens plus que cela, a ce moment là la perception du monde semble infini, a ce moment là je percevais mon corps en mouvement, la densité de la neige qui recouvre le sol, la forêt au loin, le soleil qui se levais et chauffait, la brume, la couleur de l'air, tout….

Cette sensation d'immensité, de beauté, est aussi difficile à décrire que l'amour mais, si ça n'en est pas, c'est certainement le sentiment qui s'en approche le plus.

Il est impossible a un coureur de prendre ses chaussures et de se dire "aujourd'hui je vais vivre ce petit moment de bonheur !" ; Mais quand cela vous est arriver une fois vous savez que c'est, aussi, pour cela que vous courrez. Ces instants vous font oublier intégralement vos doutes et vos peurs, vous douleur et votre fatigue, à ces moments là rien n'est impossible.

mercredi 23 octobre 2013

Marathon Seine Eure



Pas prêt

Ma préparation c’est déroulé sur 12 semaines à raisons de 3 séances par semaines, j’ai repris un plan d’entrainement conseils-courseapied.com. Ce plan me convient parfaitement, dans sa charge et dans sa structure, merci a eux.

Le marathon seine Eure (FB) à une solide réputation : celle d’être plat.
   Extrait du site : « Extrêmement plat (altitude du départ : 25 m, altitude de l'arrivée : 10 m), le dénivelé positif cumulé n'est que de 37m. Mais surtout, si nous enregistrons 26m de dénivelé positif jusqu'au semi-marathon, on ne compte plus que 11m de dénivelé sur la deuxième partie du tracé. Vous le constatez, le marathon Seine-Eure est propice à la réalisation de grandes performances. »

Samedi après midi je repère en compagnie de Ma Dame le parcourt, particulièrement plat en effet. Dès le départ des voies peut large ce qui laisse présager un effet élastique en cas de peloton. Une grande boucle dans Louviers et Incarville augurant d’un peut de public, mais aussi quelques virages serrés et une rue en travaux (mais sur la route de Louviers il est normal d’avoir des cailloux). Puis après le semis des lignes plus droites qui vont mètre à rude épreuve le moral en cas de vent, puis sympathique voie sur berge à Poses. Au Val de Reuil, village d’arrivée, Je récupère mon Dossard 361, une gapette et un magnifique coupe vent Asics. Et bien l’organisation se fout pas de nous c’est déjà clair.

Dimanche matin le réveil est à 5h45 ce qui me permet de faire un bon p’tit déj et de me préparer sereinement. Je veux arriver vers 7h30 pour prendre la navette qui m’emmènera de l’arrivée au départ sans être dans les dernières qui seront surement remplis.

Au Val de Reuil l’animation est palpable, les barrières ont poussé le long des routes tout est prêt de nombreux cars sont prêt, moi aussi. Je monte dans le carrosse avec une équipe russe me semble t’il. Le temps est magnifique : Nuit et pluie battante, 13° !  Ce qui laisse présage des routes glissantes et beaucoup de difficultés.

Sur la ligne de départ.
J’ai 15minutes au sec pour repérer le camion qui emmènera mon coupe vent et la pluie reprend. Je m’abrite sous un platane et commence une discutions avec un autre coureur. Quand deux coureurs se rencontrent qu’est ce qu’ils se racontent….. :D

Mon échauffement est minime (trop surement). Ma stratégie de course est de tenir une moyenne à 5’/km à mon cardio celui-ci étant mal étalonner je sais qu’en fait je serais au alentour de 5’10 soit proche de l’objectif 3h45.

Magie d’une organisation sans faille, la pluie s’arrête et :
Le départ est donné et j’ai la fleur au lacet. C’est mon erreur je ne le sais pas encore mais je ne suis pas prêt il me faudra 21km pour le comprendre sacrée tête de bois.

Je n’ai jamais suivit le ballon car sur les courses que j’ai déjà fait les ballons sont tous alignés sur la ligne de départ pour la photo et il est difficile de les rattraper. Ici le 3h est sur la ligne le 4h en queue de peloton et moi justement je suis à deux mètre du 3h45 alors je me dis que me laissé guider par un coureur confirmé et connaissant bien le parcours  pourrait être une bonne idée, deuxième erreur.

La suite
Au bout de 5km je me rends compte que le rythme est assez saccadé et souvent en dessus de mes prétentions, je mets ça sur le compte de l’effet yoyo dû à la largeur de la route et au premier ravito. Quand je vous dis que je n’étais pas prêt.

Le groupe de 3h45 est assez important. Je me rends compte que c’est la première fois que je courts en peloton. Je galope derrière le meneur qui va bon train mais maintenant pile à 5’ à ma montre je suis rassuré et continue derrière lui.
La foule est au rendez vous à Louviers nous abordons le 10 kil c’est dur mais roulant en diable.

Km 15 La gapette blanche a gauche
Le drame ! (ça fait un peut titre de presse people non)
La sortie de Louviers fait apparaitre la seul difficulté : le pont qui passe au dessus de l’autoroute et un faux plat jusqu’au 21. Avec mes entrainements sur 80D+ je ne suis pas inquiet pourtant cette difficulté alors que tout était roulant aura raison de moi. Avant le vingtième je comprends que mon estomac a plier bagage j’ai chaud et froid en même temps. Je tiens le rythme jusqu’au semi. Je le passe en 1h52 :09 rang 463. Puis Je N’étais PAS Prêt. Passé le semis je fais une pose pipi et repart beaucoup plus doucement pour finir. L’objectif ambitieux est retourné sur les feuilles de calcul savant. Mon muscle vaste interne gauche me fait souffrir dés que j’approche les 5’/kil. Le drapeau est toujours devant moi de plus en plus loin.

C’est fini.
Km 29
Jusqu’ici j’envoyais fièrement un sms tout les 5km ; celui envoyé au 25 est sans appel : « 25 c dur » oui j’écris encore plus mal mes sms que mes billets. ;) Je lutte pour relancer régulièrement, je ne veux pas y passer la nuit,  je cours jusqu'à l’impossible et je marche.

Km 31
 Au 30éme le drapeau 3h45 abandonne il a surement d’autres objectif dans l’année pas moi. Au 32éme le drapeau 4h me dépasse j’ai envie de pleurer.

Km 40
La fin est souffrance.
Je marche et court les douleurs sont passées dans les deux jambes mais aussi dans le biceps droit. Mon estomac, en berne, me laisse un sentiment de nausée. J’abrège….

Je passe la ligne en 4h30 :36 Je reçois la médaille du finisher j’en ai ch…

Km 42.195
Conclusion :
Je n’étais pas prêt ; pas prêt à affronter 42km195. Physiquement peut être, quoi que, mais mentalement surement pas. J’ai abordé ce marathon comme une sortie un peut plus longue que d’habitude. Je me suis laissé entrainer en aillant hâte d’arriver au terme.
Le Marathon m’a montré qui était le Maître je crois que j’avais oublié ça aussi. 





Grand Merci a Ma Dame pour m’avoir suivi et encourager par sms sur tout mon calvaire.

Merci particulier à Valcox, Jean-François, Vincent, Sébastien, Jean-Alexandre pour m’avoir aidé à faire le débriefing de ce marathon.

Merci a mes potes de Sport Training Entre Amis pour leur soutien tout au long de ma prépa.

Et merci a mes Stratus 4 et Jazz 14 qui ont bien mérités une retraite après respectivement
1449km et  1581km.

samedi 6 juillet 2013

Marathon du terroir Brayon 2013

Dimanche 30 Juin 2013
Après 100 jours de préparation le grand moment est enfin arrivé.
Mon sac est prêt et le réveil matinal.
Nous arrivons pour 8h, je récupère mon dossard (n°5) et mon panier cadeau.

Avant le départ
Départ dans une heure, je n'ai pas de stress (cela viendra avec le talent dirait Sarah Bernhardt).
Ma préparation c'est bien passé. J'ai bien eu quelques douleurs a droite a gauche mais rien de plus de 24h. Certaine séance était difficile mais rien d'insurmontable.
Je prévoie un temps (finalement) optimiste 3h45 mais je n’ai pas d'autre impératif que de m'amusé.

Avant le départ je vais faire quelques foulées, histoire de réveiller tout les muscles. J'en profite pour mètre le pied (le gauche) dans un ruisseau pas trop glop, et du coup faire un brin de toilette dans l'eau du lac. Je débuterais donc ce marathon avec une chaussure lourde et une légère. Là encore pas de stress. Ce sont les risques du métier et après tout si je veux équilibrer je n'ai qu’à mètre l'autre pied dans le lac non? De toutes façon vue l'entrainement quelques peux humide, je suis habitué à courir les pieds mouillés et au bout de quelques km ce sera oublié.

Sur la ligne de départ
Je cherche le dossard 153. Nous sommes plus de 300, mais je trouve mon homme. J'ai donc le plaisir de rencontrer  Jean-Alexandre Coureur qui a repris la Cap au moment ou je commençais à faire des courses officiel. Il fait partit des coureurs qui me motives sur la toile. Les quelques mots que l'on échange sur la ligne furent très sympathique.

Le départ est donné
Le départ dans la monté de Forges les Eaux, donne le ton a cette course Je suis très en dessous de mon temps prévu mais je suis dans le troupeau et il ne me semble pas judicieux de commencer a slalomer. Après tout je n'ai pas encore fait un km.
Les 21premiers km se font en compagnie du semis marathon. La première fois ou j'ai fait cette course les semis nous avaient dépassés tel des avions de chasse. Courir avec eux fut très motivant.

0.....21km

Mon temps de référence c'est 5'15 au km. Sur ce parcourt disons qu'il faut le voir comme une moyenne si on ne veut pas se grillé dans les valons successif. J’opte donc arbitrairement pour du 5:30 à 6:00 dans les montée et 4:30 à 5:00 dans les descentes. Je mise sur l'effort ressentit.

J'ai une impression de facilité étonnante. Je relativise en me disant qu'il me faut tenir 42km. Mais le fait de courir avec les semis et d’être quand même toujours en train de remonter des coureurs procure une sensation de force étonnante. Je me doute bien qu'eux commence a fatigué et puiser dans leur réserves alors que j'ai essayé de prévoir les miennes pour 42.km. Mais comme je suis facile et que je suis là pour le plaisir j'essaye de réconforter les autres participant avec quelques mots d'encouragement. J'en profite pour admirer le paysage, le brouillard qui se lève. Mes gambes cours, elles sont entrainer pour cela elles font le boulot que je leur demande, pendant ce temps là ma tête bas la campagne. Je suis pourtant pleinement à ma course.

21...35km
Et là c'est le drame. Mais non seulement que les 250 semis marathoniens que l'on a amené sur la ligne d'arrivée nous laisse continuer, seul, notre aventure (lâcheurs ;)) ). A ce moment précis l'entrainement revient comme une porte qui claque. C'est maintenant. J'ai passé le 21 en 1h49 ce qui est très bien j'ai un peut d'avance sur mon temps mais pas trop. Mais la suite se fera seul.
Les kms semblent s’étirer au fur et a mesure de la course. Je fais beaucoup plus attention à mon rythme. Pas au cardio car il me raconte n'importe quoi depuis le départ. Partout on m'a dit le 30éme est terrible. Finalement il passe certes le mental a pris le dessus mais cela vas le faire.

C'est au 33eme km que ça a commencé a merdé. En traversant le carrefour du "beau lieu". Une cote courte mais bien raide et là, sensation de nausée. Je me rends compte que depuis les derniers ravitos j’éprouve le besoin de me rafraichir la casquette dans les baquets prévus a cette effet, la chaleur n'est pourtant pas accablante. Mais je ne transpire presque plus. L'estomac est en grève et j'ai raté le préavis. Les marques au sol de l'organisation ne sont plus que tout les 5km, je ne sais plus trop ou j'en suis.

35...41km
C'est, je pense, au 35éme que ma cuisse droite est coupé par une hache d'arme. Autour de moi on en est tous là. Je l'étire un peut, essaye de marcher, sans succès. Dans ma tête le calcul reviens 6km en boitant = 1h30 a 2h de souffrance, ou 40' en courant. Tant bien que mal je repars, la deuxième cuisse s'y met je marche quelques mètre et reprend mon trottinage. La souffrance est moins raide en courant. Et je ne suis pas loin du temps prévus malgré tout.
Puis je fait une nouvelle erreur: je regarde ma montre qui me dit "35km"??? En fait j'en suis à 38 mais je n'ai pas vu la marque 35. Sur le papier rien n'est perdu 2km 15' maxi mais dans ma tête il reste 6km impossible. Le ravito suivant indique 40km, je remets mon esprit en place mais les douleurs, sourdes, dans les cuisses et le mollet droit sont fortes. Plus de jus pour monté la cotes les nausées reviennes dès que je relance un peut. Seul le plat ou la descente sont surmontable.

41km
La galette; Je dépose une gerbe dans la jolie rue avant la forêt, je perds quelques minutes tout de même. Et là ça vas mieux, de toutes façons je suis quasiment arrivé.

42km 
La photo, et la descente vers la ligne d'arrivé. Terrible, chaque choc est douleur dans les cuisses.

42.195km
Le tour du lac, la ligne. Je ne peux plus marché.

Resultat:
49/78 18/29V1H en 3h58:46
Meilleur temps Delafenestre David en 2h33:41 (SEH)
Meilleur temps femme: Khelalef Christiane en 3h26:44
Meilleur temps dans ma catégorie Montigny Franck en 2h48:50

Retro:
 Un marathon difficile mais ou je me suis vraiment amusé, (Pour les néophyte: Oui il est possible de souffrir le martyr avec des gambes raides de crampes et de sourire quand même CF ci dessus).

(Re)Merciment:
Merci a conseils-courseapied.com pour le plan marathon 14 semaines vraiment au petits oignons.
Merci a ma femme d'avoir supporte mes 3 sorties hebdo.
Merci a la team "Sport Training... entre amis :)" pour le soutiens avant pendant et aprés.
Merci a l'organisation
Merci a la page FB du marathon pour les info sur l’organisation.
Merci a ceux que je n'ai pas citer mais qui se feront un plaisir de le dénoncer dans les commentaires.


vendredi 4 janvier 2013

Récapitulons

Un tableau vaut mieux qu'un long discourt:
En ce qui concerne les sorties officiel:

 Et pour l'année 2012 sur mon carnet Fysiki:
 Nota: la différence de 40km est dû au calcul IGN de mon tableau perso et au valeur Polar sur Fysiki.

Voila c'est bref, mais que dire de plus?

2013?
J’espère faire 2 marathons rien de vraiment programmé pour le moment, mon calendrier sportif devra s'adapter a ma réorientation professionnel :-((

Des questions?
Les commentaires sont ouvert a tous je me fait un plaisir de vous répondre.


Ha! oui le meilleur pour la fin:
Je vous souhaite a tous une excellente année sportive.

dimanche 25 novembre 2012

Burn to run

Quand un article est bon pourquoi faire une redite?
J'ai aimé ce livre et Jahom aussi


mercredi 21 novembre 2012

Semi de Rouen



Le 14 Octobre avait lieu le semi marathon de Rouen. Ce sera mon premier semi intégralement urbain. Je ne me présente pas sur ce semi avec un objectif bien précis or mis celui de courir avec David, ami Fysikiste, qui parcours cette distance pour la première fois. Son objectif à lui, modeste, est d'approcher le record mondial de 2h06 du  marathon mais sur la distance de 21.1km. Pour moi le temps de 2 heures me parait raisonnable pour engranger du kilométrage et ne pas me griller pour mon objectif réel 15 jours plus tard: le semi marathon de Normandie.

Le temps est froid, et a tendance crachin. Nous avons rendez vous devant l'hôtel de ville. Plusieurs coureurs sont déjà là. Tranquillement nous remontons vers la ligne de départ pour un échauffement en groupe. Rouen est une ville étonnamment calme quand tout est barré.

Le départ est donné, je chausse ma gapette toute neuve de meneur d'allure. J'espère être a la hauteur car la régularité n'a jamais été ma spécialité, hors, pour finir dans le temps prévu et ne pas souffrir…..

Rouen est une ville étonnante quand il n'y as personne dans ses rues.

Le troupeau est lancé, les premiers semblent déjà chercher leur gel douche et nous descendons modestement le boulevard de la Marne. Le rythme sera de 5'40/km, Je me fie a mon accéléromètre et David a son GPS. L'occasion de discuter matos.

Le public semble s'être amassé sur les quais et les rue commerçantes, avec deux autres coureurs j'encourage le public venue nombreux nous soutenir pour que l'on passe plus vite car il voudrait traverser la rue, c'est du moins l'idée que j'en ai.

Nous passons un pont avec de l'eau dessous et croisons des coureurs? A bha oui les premiers sont déjà sur le retour de la première boucle c'est assez rigolo de supporter la tête de la chenille.

Le parcours du coté de la rive gauche me semble étrange, vide, Le premier ravito arrive au choix nous avons: des verres d'eau, des épluchures d'orange, des assiettes vides et 1kg de sucre humide. Génial!, c'est la première course ou j'emmène du ravito au cas où, je n'ai pas de regret. Au second tour j'encourage un bénévole sur le fait qu'il en a au moins pour une heure à ramasser les gobelets et épluchures qui volent un peut partout. Sa réponse me choqua quelle que peut: "bof les gars de la ville s'en chargerons demain." Décidément les courses en ville...

Après le passage sur les péniches et sous une "trémie" (c'est ainsi que l'on appelle les minis tunnels à Rouen). Nous remontons vers le centre ville. Les rue se font plus étroites, plus chaleureuses et le temps tourne au vinaigre.

La première boucle est faite, on est dans le temps convenue, les troupes sont motivées, c'est repartit pour un tour.

Cour d'eau, ville aux rues larges, court d'eau, tunnel, rues étroites et épongeage, tiens? Il n'y en avait pas au premier tour? La pluie est forte et violente, s'amplifie à la grêle, ça fouette, beaucoup de coureurs se réfugient sous les porches. Bravement David et moi continuons notre bonhomme de chemin. Les km se sont accumulés  il est temps d'en finir, les pavés sont glissants. Les derniers km sont toujours difficiles, le balisage semble obsolète, on chemine en observant la trajectoire des coureurs en avant puis, virage à gauche et ligne d'arrivée à 300m.
Nous passons la ligne d'arrivée 2:00:56 après le coup de pistolet
 1:59:40 officiel 243/272 VH1 pour moi 357/395 SH pour David
 2:00:29 à mon polar avec 200m avant le départ piétinant.
 Bref moins de deux heures, objectif atteint.
Bravo David, ce fut un réel plaisir de partager cet instant avec un sportif exceptionnel.

Mon fichier polar
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